BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE
22 septembre 2009 / n°35-36


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Numéro thématique - Veille et alerte en santé environnementale : s’organiser pour intervenir
Special issue - Alert and environmental health: getting things organized


Sommaire

- Editorial du Pr. Didier Houssin, Directeur général de la santé, Paris / Editorial of Pr Didier Houssin, Directeur général de la santé, Ministry of Health, Paris

- Sollicitations et alertes en santé environnementale : organisation de la réponse en France en 2009 / Requests and alerts in environmental health: response organization in France in 2009 [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Étude de l’incidence des cancers à Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1998 et 2006 : mise à profit du contexte insulaire / Study on cancer incidence in the archipelago of Saint-Pierre and Miquelon between 1998 and 2006: taking advantage from the island
context
[ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Encadré : Préparation en réponse aux accidents industriels et catastrophes (Peraic) / Box: Response preparation to industrial accidents and natural disasters (PERAIC) [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Sollicitations en santé environnementale : rôle de la toxicovigilance / Requests in environmental health: role of toxicovigilance [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Lancement d’une étude nationale d’imprégnation aux polychlorobiphényles des consommateurs réguliers de poissons d’eau douce à la suite d’une alerte environnementale locale en France / Launching of a national study on polychlorobiphenyls levels in the blood of regular freshwater fish consumers following a local and environnemental alert in France [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- L’organisation de l’Afsset pour répondre aux saisines en santé environnementale : exemple de la qualité de l’air dans les parcs de stationnement couverts / AFSSET’s organization to respond to expertise requests in environmental health: example of the quality of air in underground parking garages [ Lire le résumé / Read the abstract ]

Coordination scientifique du numéro / Scientific coordination of the issue: Cécile Kairo et Daniel Eilstein, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
et pour le comité de rédaction : Bruno Morel, Cellule interrégionale d’épidémiologie Rhône-Alpes, Lyon, France



Sollicitations et alertes en santé environnementale : organisation de la réponse en France en 2009
Requests and alerts in environmental health: response organization in France in 2009
Cécile Kairo, Pascal Empereur-Bissonnet (p.empereur-bissonnet@invs.sante.fr)
Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

Résumé
L’objectif de cet article est de décrire l’organisation mise en place en France pour garantir une prise en charge efficace des sollicitations en santé environnementale qui, dans certains cas, nécessitent une réponse urgente. Dans ce domaine, plusieurs ministères, agences ou organismes publics sont impliqués tant les sujets en santé environnement sont variés. Que le premier signal soit environnemental, sanitaire ou sociétal, les différents acteurs de santé publique s’articulent pour apporter, dans un délai adapté à la situation, les éléments de réponse nécessaires pour contrôler la situation et limiter au mieux son impact sanitaire.
 

Abstract
The aim of this article is to describe the French organization in order to ensuring an effective, and sometimes urgent, response to environmental health requests. Because of the diversity of subjects in this domain of public health, several ministries and agencies are implicated. Whatever is the nature of the first signal - environmental, health or social - all public health actors collaborate to give in an appropriate delay the necessary response elements for controlling and reducing the potential health impact.


Mots clés / Key words
Sollicitation, alerte, santé environnementale, dispositif, structuration, organismes / Request, alert, signal, environmental health, system, structure, organization



Étude de l’incidence des cancers à Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1998 et 2006 : mise à profit du contexte insulaire
Study on cancer incidence in the archipelago of Saint-Pierre and Miquelon between 1998 and 2006: taking advantage from the island context
Pascal Empereur-Bissonnet (p.empereur-bissonnet@invs.sante.fr)1, Anne Etchevers1, Assimoula Economopoulou1, Caroline Vanbockstael2, Michel Bondonneau2, Philippe Germonneau1
1/ Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 2/ Caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon, France

Résumé
En octobre 2005, la Direction des affaires sanitaires et sociales de Saint- Pierre-et-Miquelon a sollicité l’Institut de veille sanitaire pour un appui technique dans l’investigation d’une suspicion d’excès de cancers et de leucémies rapporté par la population locale. Une étude exploratoire a été réalisée afin de mesurer rétrospectivement l’incidence des cancers dans l’archipel et la comparer aux fréquences estimées ou observées en France métropolitaine et dans les Îles de la Madeleine (Canada). Un cas a été défini comme toute tumeur maligne invasive diagnostiquée entre le 01/01/1998 et le 31/12/2006 chez une personne résidant à Saint- Pierre-et-Miquelon, à l’exception de toute récidive et métastase. Les données nécessaires au recensement des cas ont été recueillies principalement dans les dossiers d’évacuation sanitaire de la caisse de prévoyance sociale. Des ratios standardisés d’incidence ont été calculés pour toutes les localisations confondues et pour les leucémies, ainsi que pour des localisations cancéreuses pour lesquelles la littérature indique une association possible avec une exposition aux fumées d’incinération d’ordures ménagères. Entre 1998 et 2006, 233 cas de cancers ont été recensés sur l’archipel. Aucune différence significative n’a été relevée entre la fréquence des cancers, pris dans leur ensemble, chez les habitants de Saint-Pierre et- Miquelon et dans la population française métropolitaine. Les cancers, toutes localisations confondues, et le cancer du poumon sont moins fréquents dans l’archipel que dans les Îles de la Madeleine. En revanche, l’incidence observée des leucémies aiguës est significativement plus élevée à Saint-Pierre-et-Miquelon que dans les populations prises en référence. Malgré les biais qui ont pu conduire à une surestimation du ratio standardisé d’incidence de leucémies aiguës et les fluctuations aléatoires de la distribution des maladies, on ne peut exclure que ces résultats soient la conséquence d’une exposition à un ou plusieurs facteurs de risque communs aux cas. Compte tenu de cette observation épidémiologique, il a été recommandé de réaliser une description de tous les cas de leucémies aiguës recensés dans l’étude afin de repérer la présence éventuelle de facteurs de risque communs et de mettre en place une surveillance prospective des cas de cancer sur l’archipel. La réponse à cette sollicitation a montré que l’existence d’une base de dossiers d’évacuation sanitaire permet de conduire rapidement une étude d’incidence des cancers. Une telle source de données représente un facteur important de faisabilité pour mettre en place un système permanent d’information de l’état de santé de la population considérée.

 

Abstract
In October 2005, the Office of Health and Social Affairs of Saint-Pierre and Miquelon requested technical support from the French Institute for Public Health Surveillance, in order to implement a study on a suspected excess of cancers and leukaemia reported by the local population. A study was carried out aiming to estimate the incidence of cancers retrospectively in the archipelago and to compare it to the estimated or observed incidence in metropolitan France and in the Madeleine Islands (Canada). A case was defined as any malignant and invasive tumour diagnosed between 01/01/1998 and 31/12/2006 in a person living in Saint-Pierre and Miquelon, excluding relapses or metastasis. The data necessary to the case census were mainly collected through the medical evacuation files from the social welfare fund. Standardized incidence ratios were calculated for all sites together and for leukaemia, as well as for cancer types for which the literature indicated a possible link with an exposure to municipal waste incineration fumes. We counted 233 cancer cases on the archipelago between 1998 and 2006. The study did not show any significant difference between the incidence of cancers, all types included, in Saint-Pierre and Miquelon and in the French metropolitan population. Cancers, all sites together, and lung cancer, were less frequent in the archipelago than in the Madeleine Islands. However, the incidence of acute leukaemia observed in the archipelago was significantly higher than the incidence in metropolitan France and in the Madeleine Islands. Despite the bias that might have led to an over-estimate of the standardized incidence ratio of acute leukaemia, and random fluctuations of the diseases distribution, it is not possible to exclude the hypothesis that these results are the consequences of the exposure to one or several common risk factors among the cases. According to this epidemiological observation, it has been advised to conduct a description of each case of acute leukaemia included in the study in order to spot potential common risk factors, and also to implement a prospective study on cancer cases in the archipelago. The response to this request has shown that the presence of a database made of medical evacuation files contributed to performing in a short time a study on cancer incidence. Such a data source is an important factor of feasibility to set up a permanent system of public health surveillance in the concerned population.


Mots clés / Key words
Incidence, cancer, leucémie, île, Saint-Pierre-et-Miquelon, évacuation sanitaire, surveillance / Incidence, cancer, leukaemia, island, Saint-Pierre et Miquelon, medical evacuation, surveillance



Encadré : Préparation en réponse aux accidents industriels et catastrophes naturelles (Peraic)
Box: Response preparation to industrial accidents and natural disasters (PERAIC)
Philippe Pirard (p.pirard@invs.sante.fr)1, Yvon Motreff1, Valérie Schwoebel2, Christine Ricoux3
1/ Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France. 2/ Cellule interrégionale d’épidémiologie Midi-Pyrénées, Institut de veille sanitaire, Toulouse, France. 3/ Cellule interrégionale d’épidémiologie Languedoc-Roussillon, Institut de veille sanitaire, Montpellier, France



Sollicitations en santé environnementale : rôle de la toxicovigilance
Requests in environmental health: role of toxicovigilance
Amandine Cochet1 (a.cochet@invs.sante.fr), Daniel Eilstein1, Philippe Saviuc2, Françoise Flesch3, Patrick Harry4, Jocelyne Arditti5, Barbara Lefèvre6 pour le Comité de coordination de la toxicovigilance
1 / Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 2 / Centre de toxicovigilance, Grenoble, France 3 / Centre de toxicovigilance, Strasbourg, France 4 / Centre de toxicovigilance, Angers, France 5 / Centre de toxicovigilance, Marseille, France 6 / Direction générale de la santé, Paris, France
 

Résumé
La toxicovigilance, qui se nourrit des expertises toxicologique et épidémiologique, est fortement impliquée dans la surveillance et la veille en santé environnementale. Les activités du Comité de coordination de la toxicovigilance (CCTV), comprenant notamment les centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) et piloté par l’Institut de veille sanitaire (InVS), permettent d’identifier des situations à risque et de contribuer à l’estimation de l’impact sanitaire d’une situation donnée. Ainsi, une étude du CCTV sur des cas d’intoxication par morilles signalés aux CAPTV sur la période 1975-2006 a documenté la question de la toxiciténeurologique de ces champignons. Le réseau de toxicovigilance a également identifié un risque d’intoxication, en particulier chez les jeunes enfants, par un produit antimite sous forme de boules de camphre. Des recommandations ont été proposées dans ces deux cas pour limiter les expositions. Des travaux du CCTV ont également permis de renseigner l’impact sanitaire de la consommation de boissons énergisantes et de l’exposition à des produits contaminés par du diméthylfumarate en France. Le dispositif de toxicovigilance devrait s’étendre à d’autres partenaires et ainsi conduire à une amélioration de la détection de signaux et de la réponse aux sollicitations en santé environnementale.

 

Abstract
Toxicovigilance that draws on toxicological and epidemiological assessment is deeply involved in surveillance, vigilance and alert in environmental health. The activities of the National Coordination Committee for Toxicovigilance (NCCT), including poison control centres (PCCs) and managed by the French Institute for Public Health Surveillance (InVS), lead to identify situations at risk and contribute to estimate the health impact of a given situation.
Thus, a NCCT study on morels poisoning cases addressed to PCCs from 1975 to 2006, documented the matter of neurological toxicity of these mushrooms. Moreover, the toxicovigilance network also identified a poisoning risk, more particularly in young children, by camphor mothballs. Recommendations were proposed for both cases in order to limit exposures. NCCT research work also allowed to inform on the health impact of energy drinks consumption and exposures to products polluted with dimethylfumarate in France. The toxicovigilance system should develop with other partnerships, and could result in improving signals detection and answers to environmental health requests.


Mots clés / Key words
Toxicovigilance, centre antipoison et de toxicovigilance, santé environnementale, alertes, morilles, camphre, diméthylfumarate, boissons énergisantes / Toxicovigilance, poison control centre, environmental health, alerts, morels, camphor, dimethylfumarate, energy drinks



Lancement d’une étude nationale d’imprégnation aux polychlorobiphényles des consommateurs réguliers de poissons d’eau douce à la suite d’une alerte environnementale locale en France
Launching of a national study on polychlorobiphenyls levels in the blood of regular freshwater fish consumers following a local and environnemental alert in France
Mathilde Merlo (m.merlo@afssa.fr)1, Lydéric Aubert2, Marielle Schmitt3, Aurélie Mahé1, Nadine Fréry2, Frédéric de Bels2, Jean-Charles Leblanc1, Georges Salines2, Marie-Christine Favrot1, Jean-Luc Volatier1
1 / Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), Maisons-Alfort, France 2 / Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 3 / Cellule interrégionale d’épidémiologie Rhône-Alpes, Institut de veille sanitaire, Lyon, France

Résumé
En 2005, des analyses de poissons pêchés dans le Rhône, en amont de Lyon, mettent en évidence des niveaux en polychlorobiphényles (PCB) dépassant les seuils sanitaires réglementaires. Des investigations complémentaires, recommandées par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), conduisent les autorités locales à interdire la consommation et la commercialisation de l’ensemble des espèces de poissons sur le Rhône, depuis Lyon jusqu’à la Méditerranée. Rapidement, il apparaît que cette pollution aux PCB concerne d’autres cours d’eau en France et le ministère chargé de l’Écologie, en lien avec les ministères chargés de la Santé et de l’Agriculture, lance un plan national d’actions contre les PCB. Parmi ces actions figure une étude nationale multicentrique qui doit répondre à la question d’une éventuelle sur-imprégnation aux PCB des consommateurs réguliers de poissons d’eau douce par rapport à des non-consommateurs. Elle est conduite par l’Afssa en partenariat avec l’Institut de veille sanitaire (InVS) et à la demande du ministère chargé de la Santé. L’enquête concerne 900 consommateurs ou non-consommateurs de poissons d’eau douce répartis sur six zones de pêche différentes. Les résultats finaux sont attendus pour février 2011.
 
Abstract
In 2005, PCBs were detected in freshwater fish of the Rhône river upstream from Lyons. PCB levels exceeded the maximum regulatory levels for PCB in foodstuffs. Further investigations were called for, recommended by the French Food Safety Agency (AFSSA). The results led the local authorities to ban the consumption and trade of all fish species of the River Rhône from Lyons to the Mediterranean Sea. Quickly, it appeared that PCBs also contaminated other rivers in France. Consequently, the Ministry in charge of the Environment, in relation with the Ministries in charge of Health and Agri-culture, launched a national plan of action against PCBs. This plan includes a national multicenter study to answer the question of a possible excess of PCBs in the blood of regular freshwater fish consumers, in different involved areas, compared to non-consumers. This study is led by the French Food Safety Agency in relation with the French Institute of Public Health Surveillance, at the Health Ministry’s request. Nine hundred consumers or nonconsumers of freshwater fish will be included, coming from six different freshwater fishing areas. The final results are expected in February 2011.

Mots clés / Key words
PCB, imprégnation, exposition, consommation, poissons d’eau douce, pêcheurs / PCB, impregnation, blood exposure, consumption, freshwater fish, fishermen



L’organisation de l’Afsset pour répondre aux saisines en santé environnementale : exemple de la qualité de l’air dans les parcs de stationnement couverts
AFSSET’s organization to respond to expertise requests in environmental health: example of the quality of air in underground parking garages
Valérie Pernelet-Joly1 (valerie.pernelet-joly@afsset.fr), David Vernez1, Gérard Lasfargues1, Philippe Glorennec2
1/ Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), Maisons-Alfort, France 2/ École des hautes études en santé publique, Rennes, France

Résumé
L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a mis en place une organisation de l’expertise collective pour répondre aux saisines qui lui sont adressées. Ces demandes correspondent à des questionnements sur des problématiques de santé environnementale et/ou de santé au travail, sur lesquelles il est attendu un avis de l’agence de manière à éclairer la décision publique. Engagée dans une démarche qualité volontaire, l’Afsset conduit ses expertises dans le respect de la norme NF X 50-110 (qualité en expertise), avec pour objectif l’application de cinq principes fondamentaux : compétence, indépendance, traçabilité, transparence et conformité de la réponse aux dispositions législatives et réglementaires, ainsi qu’à la question posée. C’est dans ce cadre que s’est déroulée l’expertise collective relative aux parcs de stationnement couverts, visant à fournir aux ministères chargés de l’Environnement et de la Santé une expertise pré-réglementaire des critères de qualité de l’air applicables à ces enceintes, afin de prévenir les risques sanitaires pour les usagers et travailleurs. Pointant quatre polluants (monoxyde de carbone, dioxyde d’azote, particules et benzène) plus particulièrement problématiques vis-à-vis des risques pour la santé parmi ceux pouvant se retrouver dans l’air de ces enceintes, ces travaux ont conduit à différentes recommandations, dont la proposition de critères de qualité de l’air à respecter dans les parkings couverts. Trois options possibles sont présentées, laissant ainsi la possibilité aux pouvoirs publics de se prononcer sur le critère à faire respecter au regard d’un niveau de risque qu’ils considèreraient comme acceptable.
 

Abstract
The French Agency for Environmental and Occupational Health Safety (AFSSET) is in charge of assessing health risks related to both general and occupational environments and provide the French government with expertise to develop and implement legislation and regulations. A quality system based on the French standard NF X 50-110 « general requirements of competence for an expertise activity » has been implemented, on a voluntary basis. The quality requirements are: competency, independency, traceability, transparency and compliance with both the customer’s requirements and the legal and regulatory requirements. In this context, an expertise dealing with air quality in underground parking garages has been requested by the French ministries of Environment and Health. The work conducted has pointed out four main pollutants (carbon monoxide, nitrogen dioxide, particles and benzene) as being potentially worrying regarding the risks that they can represent for health in this kind of micro-environments. On this basis, different recommendations have been formulated and air quality criteria to be respected in underground parking garages have been proposed. Three possible options were presented, leaving public authorities to decide which criterion to enforce against a risk they consider as acceptable.


Mots clés / Key words
Expertise collective, processus d’expertise, santé environnementale, santé au travail, risque sanitaire, parcs de stationnement couverts, pollution de l’air / Collective expertise, expertise process, environmental health, occupational health, health risk, underground parking garages, air pollution





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Mise en ligne le 22 septembre 2009
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