Bulletin de santé publique Bourgogne et Franche-Comté. Avril 2018.

Publié le 23 avril 2018
Mis à jour le 20 juin 2019

Points clés

  • Les données de CV de la région Bourgogne-Franche-Comté pour les valences diphtérie tétanos-poliomyélite (DTP), coqueluche (Coq), Haemophilus influenzae de type b (Hib), hépatite B, pneumocoque, rougeole, oreillons, rubéole (ROR) et papillomavirus humain (HPV), sont comparables aux données de CV pour la France entière. Elles sont inférieures aux données France entière pour le vaccin contre les infections invasives à méningocoque C (IIMC) aux âges de 5 mois et 2 ans.
  • Concernant les vaccins DTPCoqHib, avec une CV inférieure à 95%, les départements du Jura de la Nièvre et du Territoire de Belfort accusent un retard sensible par rapport aux autres départements de la région.
  • Pour le vaccin contre l'hépatite B, la tendance régionale est à l'augmentation depuis 2014. Quatre départements ont une CV supérieure à 90% (la Côte d'Or, le Doubs, la Haute-Saône et l'Yonne). Le département du Jura accuse un retard par rapport aux autres départements
  • Pour le vaccin contre le pneumocoque, la tendance régionale est à l'augmentation depuis 2014. Seul le département de l'Yonne atteint une CV supérieure à 95%. Le département du Jura accuse un retard par rapport aux autres départements.
  • Concernant le ROR une dose, de tous les départements de la région seule la Haute-Saône atteint le seuil de 95%. Pour le ROR deuxième dose, aucun des départements n'atteint ce seuil nécessaire pour prévenir tout risque épidémique.
  • Les CV contre l'IIMC sont insuffisantes dans tous les départements de la région, surtout dans le Jura et le Territoire de Belfort, et diminuent d'autant plus chez les adolescents et jeunes adultes, population la plus concernée par le portage du méningocoque. Elles ne permettent pas d'obtenir une immunité de groupe nécessaire pour protéger les personnes non vaccinées.
  • Les CV contre le HPV progressent très sensiblement selon les cohortes de naissance entre 1999 et 2001 mais restent encore bien en deçà des objectifs de santé publique.

Année de publication : 23/04/2018